Les percussions

Dans la famille des instruments à percussions. 

Un instrument de percussion : dont l'émission sonore résulte de la frappe ou du grattage d'une membrane ou d'un matériau résonant. 

Cette famille d'instrument peut être utilisée dans tous types de musique, de la musique traditionnelle au grand  orchestre de symphonie de musique classique.

- Le djembé :

Bien que sa forme soit originaire d’Afrique de l’ouest, le djembé, qui peut prendre différente tailles, vient de Guinée. Il est également très répandu au Sénégal, en Côte d’ivoire, au Mali et au Burkina Faso.
Sa caisse de résonance est faite d’une unique pièce d’un bois d’Afrique occidentale nommé « Win ». Un système de tenseurs est fixé à la peau de chèvre ou de vache qui recouvre l’instrument. Les graves jouent toujours un rôles important dans la musique djembé. Elles sont obtenues par la forme en calice de la caisse de résonance qui, en permettant un haut niveau de compression de l’air, lui offre une large et dynamique gamme de fréquences. Dans la tradition Ouest Africaine, certains rythmes correspondent à des lettres.

- Le dunun :           

Le dunun est un ensemble de trois tambours utilisé en Afrique de l'ouest : le kenkeni le plus petit, le sangban le moyen et le dounoumba le plus gros. Les noms qui ont été donnés à ces tambours sont en fait des onomatopées de leurs sonorités.
Ils sont fait d’un bois africain très solide. Cylindrique, ils sont fermés à chaque extrémité par des cerclages en peau de bœuf ou de vache relié par un cordage. Celui-ci se joue avec des baguettes en bois.

La plupart du temps, dans un orchestre, le doundoun a pour fonction de marquer la pulsation essentielle à la danse.

darbouka :

Cette percussion d’origine arabe, est aussi utilisée en Turquie, en Egypte, et en Afrique du nord.

Le corps de l’instrument est fait en aluminium ou en cuivre, leur peau de chèvre ou synthétique est fixé par six vis. On l’utilise posé sur la jambe gauche et se joue avec les doigts.

 
- Le Balafon  : (xylophone d’Afrique de l’ouest)

La sonorité évocatrice de son nom nous donne envie d'écouter cet instrument venu d'Afrique noire, surtout Afrique de l'Est. Bala dire veut instrument et fon, jouer.

A l'origine, c'est l'instrument des griots et conteurs. Pendant que joue le balafon, le griot conte l'origine de l'homme ou bien l'épopée du village.

L'instrument est un support pour le conteur et en même temps, il vient renforcer et enrichir l'histoire par ses rythmes et ses sonorités. On l'utilise aussi beaucoup pour les fêtes. Il s'agit alors d'un orchestre de balafons.

On le joue assis sur le sol et avec des baguettes. A peine effleuré, le bois sonore laisse échapper des sons d'une douceur infinie. Mais les enfants, toujours prêts à toutes les explorations, l'abordent avec les doigts en le caressant, le tapotant, le grattant.

Les façons de faire sonner cet instrument sont infinies. Par exemple, en le percutant avec toutes sortes d'objets qui nous entourent.

Ce qui est formidable pour nos oreilles, c'est que cet instrument est toujours juste, car accordé sur la gamme pentatonique (un terme technique qui veut dire une gamme de cinq notes accordée par quinte, c'est-à-dire, par exemple, avec les notes do, ré mi, sol, la, do).

Solidité des matériaux, chaleurs des sonorités, plaisir des yeux, finalement, c'est un instrument à la portée des petits et des grands.

Le balafon est un xylophone traditionnellement pentatonique (parfois heptatonique en occident), originaire d'Afrique occidentale, et plus particulièrement associé au peuple Soussou vivant en Guinée. Il est composé de lames en bois rangées en taille croissante (plus les lamelles sont courtes, plus le son est aigu) et de calebasses placées en dessous formant des caisses de résonance.
 

- Le Tama :  "le tambour parleur du Sénégal" 

(descriptif sommaire !)

Le Tama est un instrumnent à percussion bi-membraphone construit dans un pièce de bois creux de forme cylindrique plus étroite au centre(sablier allongé), dont les extremités sont couvertes par deux peaux de varan, maintenant le plus souvent en chèvre tannées reliées par de fine cordes.
On le place sous l'aisselle pour varier la tension des cordes du plus aigus au plus grave détendu.
Il se joue avec une baguette courbée (dont l'extrémité est parfois enduite de miel avant de jouer. et l'autre main avec les doigts.
On le trouve principalement en Afrique de l'ouest, chez les Malinké, Kassonké, Manianka, Bambara...

Le tama est aussi appelé tamani ou talking drum (in english).

Il est utilisé de tradition par les griots afin d'accompagner les chants et les paroles du musicien. On le retrouve aussi dans les ochestres traditionels et dans les formations Afro-populaires. Cette merveille de petite taille fait son petit bonhomme de chemin. Bien joué, il devient magique lorsqu'il se met à parler !

- Les congas :

Il existe trois types de congas, au diamètre différentes : le « quinto », le plus étroit, à la sonorité haute, le « tumba », le plus large, à la tonalité la plus profonde et le « conga », à mi-chemin entre les deux. Cette différence de taille vient de leurs fonctions musicales respectives. Le tumba frappe les basses et le quinto et le conga jouent les solos, ou accompagnent les rythmes de base de leurs variations. Faits la plupart du temps de bois dur découpé en panneaux de tailles égales et collés les unes aux autres pour obtenir une forme ronde, les congas traditionnels sont aujourd'hui de très bonne qualité, comme d'ailleurs ceux en fibre de verre. Le besoin d'un instrument robuste et extrêmement stable a en effet abouti à l'usage révolutionnaire de panneaux de fibre de verre et de résine de polyester. Leur peau est généralement faite de peaux de boeuf non traité, ou de peaux d'âne. Ces peaux naturelles, qui doivent avoir une épaisseur d'un dixième de à un tiers de centimètre, sont tendues, soit fermement soit plus souplement par un système de tension de métal.